Anjour Richard LEROY, Noels de Montbenault 2002
Ouvrir une des plus belles bouteilles produites en Anjou (avant que cette cuvée devienne un Vin De France) impose un petit cérémonial. Chaussette sur la bouteille, on parle d'autre chose et on attend que les nez se plongent dans ce liquide doré intense (si, si couleur "doré intense" selon ma voisine). Et le silence se fait. On peut commencer.
Matière, extrait sec, seront les mots du moment. On pourrait presque tenter de palper en bouche des morceaux de vin tellement celui-ci a développé avec le vieillissement une trame profonde et vibrante. La filiation avec la coulée de Serrant 1995 nous parait évidente, avec un supplément d'âme ici.
Ouvert avec un ami qui m'avait offert la BD des Ignorants où Richard Leroy est un des protagonistes, nous tentons de profiter de ce moment où la pointé épicée (gingembre) relève l'encaustique et le petit côté coing/pomme verte devenu diaphane avec le vieillissement.
Le vin blanc sec de 2021 à ce jour, pour sûr.
19/20.